Trouver de l’eau potable

Comment qu’on fait pour la flotte ? C’est une question qu’on avait pas trop travaillé avant le départ mais on est finalement assez fiers de nous puisqu’on se démerde toujours pour trouver de gentils donateurs.

On nous avait glissé le conseil de s’alimenter dans les cimetières (combine a priori bien connue des cyclistes) et cela nous a servi… un temps. La ressource s’est petit à petit épuisée dans les pays de l’est. Les coutumes slaves étant plutôt à la fleur plastique. En fait c’est même en Slovénie juste après la frontière italienne que l’eau s’arrête de couler pour les morts.

Cimetière italien

En Croatie une bombonne ayant explosé après une chute, nous avons dû acheter des bouteilles puis de nouvelles bombonnes passant de 6 à 8L chacun sur nos vélos. Et ces dernières nous accompagnent toujours (parfois lourdement) malgré les gamelles volontaires ou non, l’eau bouillante du samovar du transsibérien, les changements nécessaires de bouchon et quelques fuites bien placées. Nous avons alors dû trouver d’autres ressources, et à ce niveau l’autochtone est efficace. Malgré la pauvreté du vocabulaire, il finit par remplir nos outres.

Mais nos principaux sauveurs ont longtemps été les stations service (les toilettes ou directement l’eau du Kärcher), les puits (parfois jaunes en Moldavie, et à une température de haute précision pour l’Perniflard), les rivières en Mongolie, l’eau des montagnes dans les pays de l’est, les réseaux publics, l’eau du Baikal.

Puit en Moldavie

Finalement nous n’avons déboursé pour le contenu que lorsqu’il a fallu renouveler le contenant et on en profite pour remercier tous nos généreux mécènes qui ne lisent probablement pas.

Lac Baikal