J’ai envie de dire Youpi

Hier soir nous fêtions deux choses : 5000 km parcourus à vélo et nos premiers 1000 km (toujours à vélo) d’affilée, c’est à dire sans interruption de train, stop ou poney. Certes ça ne représente qu’un huitième de tour du monde, mais on a pas acheté des vélos pliants pour des prunes ! C’est l’heure d’un petit bilan .

5000 km

Après avoir passé plus de 260 heures sur une selle on se doute que certaines choses ont changé depuis notre magnifique départ de France (4 heures de sommeil, 110 km à faire), non entraînés et à vrai dire, pas cyclistes pour deux ronds. La principale est de toute évidence le Bronzage du Cycliste avec cette belle démarcation rose / marron bien nette de la cuisse due aux actions cumulées du soleil et du short. Vous pouvez l’admirer dans cette vidéo. Il faut être gentil et tout regarder. On aime, on aime pas, on a pas le choix. La seconde est la cuisse en elle même. Heu ouais, ça muscle grave de pédaler 5 heures par jour.

Greg

Passons donc sur nos nouveaux corps d’esthètes que l’on affectionne avec amour. Notre quotidien aussi a changé. Jusqu’en Chine nous avions pour habitude de camper régulièrement (à part dans les villes), manger du riz blanc cuit à la popote midi et soir, nous laver dans des rivières ou pas du tout et changer de chaussettes une fois par semaine. Fini la misère ! La Chine et sa vie cheap nous font aujourd’hui préférer les hôtels à 100rmb où on lave régulièrement nos nippes au savon et les restos à 2 euros. Histoire de ne pas être traumatisés par tant de changement, on continue à manger du riz blanc au resto et Greg dort sur le paillasson.

Tant de temps sur un vélo c’est aussi l’occasion de maudire les fabricants de selles de vélo. Pour une invention qui a 300 ans, peut être même plus, la selle est sans doute le seul élément qui n’a jamais été amélioré. On était pourtant confiants et prévoyants avec des tiges de selle articulées (un ressort) et des selles « Ergogel ». Greg a même une surcouche gélatineuse par dessus. Malgré ça on redoute tous les jours la quatrième heure de pédalage où la selle n’est plus qu’une planche cloutée qui nous oblige à nous mettre debout sur les pédales dans les descentes… La misère du cycliste c’est pas les côtes ni la pluie ou le vent, c’est bien le cul talé !

Enfin c’est quand même fun le vélo, les cheveux aux vents (le vrai et celui des camions en contre-sens), les klaxons chinois (des camions toujours) et leur conduite « approximative ».

Il y a aussi des choses qui ne changent pas, comme LE NOMBRE DE VISITEURS SUR CE SITE ! Alors on se magne à partager tout ça et en selle !

Buffles