Des niouzes en vrac

Vientiane-Paksane, 152 km, 7 h. J’ai appelé le Guiness mais ils s’en carrent.

Oh! Un glandu sur sa bécane!

Oh! Un glandu sur sa bécane!

Pour la peine je ferai du stop. Sauf qu’ici… c’est compliqué. Pouce en l’air, ils lèvent le pouce, main tendue, ils disent bonjour et le seul véhicule qui s’arrête sans qu’on lui demande c’est le bus. Forcément, on finit par prendre le bus, sans pour autant s’attendre à ce qu’ils mettent 11h, qu’il charrie poules, porcelets et autres énergumènes en tous genres. Bref, nous voilà à Pakxé d’où je pars ensuite pour Champassak voir le Wat Phu. Je retrouve Alex dans ces deux dernières destinations avec plus ou moins de décalage à chaque fois.
Le Wat Phu est un temple Khmer sur lequel wikipédia vous apprendra un tas de trucs que j’ignore totalement. En revanche pour les photos, je gère et ça vaudra mieux qu’une description subjective.

wat phu champa

Tiens, j’y voyais plus grand, mais c’est joli.

wat phu

Hop, fini le Wat, on se quitte vers 15h après avoir traversé le Mékong sur une drôle d’embarcation et j’enfile les km (108) les doigts dans le nez direction plein sud. Je m’arrête dormir dans un abri en bois au bord de la route, moustiquaire de la tente contre les vampires nocturnes.
tente

L’idée première était de dormir chez l’habitant mais la seule baraque au moment de m’arrêter fait un bruit monstre et je n’ai pas envie de gober du Lao Lao whisky alors que suis crevé et je m’endors à 19h après une demi-pastèque. Lendemain itou : chaleur à crever et 70km plus loin, j’arrive à l’embarcadère pour Don Det après m’être perdu dans les villages ensablés de la rive. La suite est harassante et vous attend dans le prochain article.

piste

Ps info sur les moines bouddhistes au Laos : environ 50% des hommes au Laos sont moines au moins quelques années dans leur vie. C’est tout à fait volontaire et certains y restent à vie. C’est peinard, sans souci mais il faut mendier sa nourriture (en pratique, les locaux en apportent tous les jours d’eux-même) et problème principal pour certains qui ont quitté la vocation : « on ne peut pas faire boum-boum. »